Histoire
Histoire du château
Le château associe classicisme et tours d’angle néo-Renaissance. En 1839, monsieur Lalouel de Sourdeval acquiert des terrains. Il les assainit et y pratique la culture de la betterave à sucre et fait construire une sucrerie qu’il transforme en distillerie. Il fait border les routes d’arbres et devient maire en 1840. Son château sera édifié en 1840, et agrémenté d’un parc. En 1868, il met toute la propriété en vente et se retire à Paris. Après la première guerre mondiale, l’exode rural fait perdre un grand nombre d’habitants à Laverdines. En 1870, la guerre faisait rage. Claude Gindre, un soyeux Lyonnais qui avait acheté le château de Laverdines en 1860, fit le vœu de construire une chapelle si les Prussiens ne passaient pas la Loire. Lyonnais d’origine, il fit construire en 1873 une chapelle.
LAVERDINES à cinq kilomètres au nord de Nérondes construit en pierres et briques fabriquées sur place durant la seconde moitié du XIXe siècle, entourée d’une pièce d’eau et d’un parc, cette bâtisse de style Louis XIII a été entièrement restaurée dans les années 1990 et appartient à une société privée espagnole. Laverdines possède depuis la fin des années 1870 une chapelle devenue église après son rachat par la commune pour le franc symbolique. Et l’histoire de cet édifice qui domine le paysage est plutôt original. Il faut remonter à l’année 1870. Les Prussiens envahissent alors la France. Le propriétaire du château et des terres de Laverdines fait la promesse d’ériger une chapelle dédiée à La Vierge (afin de remplacer l’église détruite à la fin du XVIIIe siècle), si les ennemis n’arrivent pas jusqu’à la commune. Cinq ans plus tard, une chapelle sort de terre, en dehors du périmètre du château afin d’en faire une église paroissiale. Au sommet, une statue, réplique de Notre Dame de Fourvière, est dressée. Mais, lors d’une tempête, cette dernière tombe du toit et finalement, la commune décide de l’installer dans un espace de recueillement aménagé à proximité de la chapelle.
Merci à Jean Claude Truffet pour ce texte